Magda

(Cliquez sur une des photos en médaillon pour l'agrandir)

Le temps des cavernes s’impose à moi, depuis toujours. Les grosses Magda nous précipitent dans l’âge matristique. À distinguer de « matriarcat », terme conçu au XIXe siècle, compris comme le pendant symétrique du « patriarcat ».

Il n'existe pas de société humaine connue où le matriarcat, entendu dans ce sens, ait existé. Marija Gimbutas, archéologue et anthropologue, spécialiste des cultures indo-européennes et pré-indo-européennes, ex-chercheuse à l'université de Harvard, préfère le terme de société « matristique ».

Le culte de la Déesse se serait universellement répandu durant toute la préhistoire, dans une dimension temporelle circulaire et cyclique, où prend naissance le mythe de « l'éternel retour ». De l’Atlantique à l’Oural la forme est transmise, depuis le Gravettien entre 25 000 et 20 000 ans avant J. C., avec les « Vénus » de Lespugne, de Willendorf ou de Kostenki. Les grottes ornées de Lascaux, Niaux, La Vache, sont datées du magdalénien de - 15 000 à - 10 000 ans. Et après les derniers signes gravés sur les parois des cavernes commence le néolithique, où s’inventent l’agriculture, la propriété, l’industrie et la guerre, dans une société devenue patriarcale.

Ça sonne bien, Magda, pour désigner ce nouveau statuaire hérité du fond des âges.

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